La ministre de la Santé se voit couper l'herbe sous le pied alors qu'elle venait de réaffirmer, ce mercredi en marge d’une visite au centre hospitalier de Bayonne, son intérêt pour la mise en place possible de «centres de consommation supervisés» de drogue dans le cadre d’une «politique de réduction des risques» et «soumise à des pré requis indispensables».
Parmi ceux-ci «l’interdiction de tout acte de vente», la «prise en charge globale» des toxicomanes ayant recours à de tels centres et «l’adhésion de tous les acteurs locaux».
«Un certain nombre de communes» ont d’ores et déjà fait connaître leur intérêt, avait rappelé la ministre, citant notamment Paris, Marseille, Bordeaux et Lille.
«La priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l'accompagner, voire de l'organiser», rétorque Matignon, rejoignant là l'argumentation du secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand et du front «anti-salles de shoot» formé autour de quatorze députés UMP.
Source : afp
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