L'ancienne garde des sceaux a donné une interview au magazine féminin Grazia, réalisée juste avant le discours très "musclé" de Nicolas Sarkozy à Grenoble.
Elle y reconnaît que "c'est vrai qu'une majorité de Français a le sentiment que la délinquance a augmenté (...) Quelque chose n'a pas marché. Depuis trois ans, les atteintes aux personnes augmentent et elles sont encore plus violentes qu'avant".
Un constat qui détonne, au moment où le parti présidentiel tente de justifier son action dans ce domaine.Ce n'est pas le seul. Pour Rachida Dati, la fermeté n'est pas la seule solution à la montée de l'insécurité.
"Il faut mettre en place une réelle politique de prévention de la délinquance, revoir la politique d'intégration, se préoccuper concrètement des cent mille jeunes qui sortent tous les ans du système scolaire sans qualification ni formation et aider les familles en difficulté", estime l'eurodéputée.
Si elle n'hésite pas à sortir de la ligne définie par le parti en matière de délinquance, l'ex-ministre prend toutefois garde d'épargner Nicolas Sarkozy…
Question à Rachida : « Mais, qu’est-ce qui n’a pas marché dans ta réforme de la carte judicaire ? »
Indice : « Au moins le tribunal de Moulins !!! »
A lire dans son intégralité et son contexte (lemonde.fr)
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