29 septembre 1902 : mort d’Emile Zola
Emile Zola mourra seul.
Gravement intoxiquée, son épouse fut pourtant ranimée par les sauveteurs.
Que s’est-il passé ? L’asphyxie du couple résulte, semble-t-il, de la combustion lente d’un feu couvert, produit par la cheminée de leur chambre à coucher.
Une cheminée qui tirait mal. Alors qu’elle avait enfumé la pièce l’après-midi, le valet de chambre, Jules Delahalle, avait laissé le feu s’éteindre et refermé la trappe de la cheminée ; dans la nuit, Alexandrine fut incommodée par les émanations toxiques. Elle sorti de la chambre et proposa à son mari de réveiller les domestiques.
Mais Zola, en proie à une digestion difficile, reste au lit. Il lui demande de ne pas les réveiller pour ne pas les déranger pour rien.
« Demain, nous serons guéris. » lui avait-il soufflé.
Ce seront les ultimes paroles de Zola. Alexandrine se rappelle l’avoir vu s’affaisser sur une chaise. Puis plus rien.
Dès l’annonce de la mort du grand écrivain, des bruits courent : le romancier se serait suicidé ; il aurait été assassiné ; certains font le rapprochement avec son engagement en faveur de Dreyfus. Les historiens ne sont pas parvenus à corroborer ces soupçons.
La dépouille de Zola a été transférée au Panthéon, le 4 juin 1908.
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