"On ne peut en rester au constat de la République abîmée, il faut nous projeter dans la France de 2012", affirme le député de la Corrèze.
Il appelle son parti à hiérarchiser rapidement ses priorités et à négocier un accord de gouvernement avec ses partenaires avant le premier tour de la présidentielle de 2012.
Extrait:
Le paysage politique est marqué par une crise de la droite. L'analysez-vous comme une crise conjoncturelle ou structurelle ?
Il y a un épuisement de la présidence Sarkozy. Après trois ans d'annonces fortes, de réformes plus ou moins bâclées, de déplacements incessants, je constate que les résultats ne sont pas au rendez-vous, que le pays a perdu confiance, et que la méthode elle-même est chaotique, voire incohérente.
S'ajoute à ce désordre une crise de système, comme si l'État n'était plus maîtrisé, comme si l'hypercentralisation et la personnalisation du pouvoir ne parvenaient plus à prendre en compte la complexité des problèmes rencontrés, d'où une perpétuelle fuite en avant avec l'ouverture de conflits sur la scène intérieure mais aussi européenne. C'est bien plus qu'une crise de la droite, c'est une crise institutionnelle.
Les institutions ne sont pas menacées...
L'omniprésence qui caractérisait Nicolas Sarkozy au début de son quinquennat est devenue une "ovni présidence", extraconstitutionnelle, extralégale, extravagante. La succession des événements récents montre que le régime est devenu celui de l'irresponsabilité ….
A lire dans son contexte et son intégralité (lemonde.fr)
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