Il y a « un pic de menace incontestable » en matière de terrorisme. Voilà le message qu’était venu délivrer le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard au micro d’Europe 1. Et le patron de la DGPN de préciser disposer « d'indications sérieuses émanant de renseignement fiables » concernant une menace d’attentat.
Bref, le DGPN est venu faire le service après vente de la nouvelle contre offensive médiatique lancée par le gouvernement à la veille de la grande manifestation du jeudi 23 septembre, point d’orgue de la lutte contre la réforme des retraites. Mais l’interview ne s’est pas limitée aux questions de terrorisme, Frédéric Péchenard est en effet au cœur du dispositif policier, et à ce titre quelques sujets méritaient d’être évoqués. Et ils l’ont été.
« La presse a révélé un incident qui concerne votre fils, un peu rebelle, mineur à l’époque», interroge malicieusement Jean-Pierre Elkabbach. Visiblement, Frédéric Péchenard ne s’attendait pas à cette question. D’ailleurs, cela fait déjà deux minutes sur les dix que va finalement compter l’interview que le journaliste consacre à des sujets polémiques qui impliquent le grand flic.
On est loin du sujet du jour, le terrorisme, pour lequel il s’est déplacé : écoutes téléphoniques illégales comme le révèle le Canard enchaîné de ce mercredi 22 septembre ; plainte contre X du Monde, suite à l’enquête visant à identifier la taupe gouvernementale qui a fournit les PV d’audition au quotidien (l’affaire David Sénat révélée par Marianne2) ; et enfin l’intervention de Frédéric Péchenard pour éviter que son fiston qui a insulté les flics ne connaisse le même traitement que l’ado de base au commissariat de Montreuil.
Petit moment de sidération…mais il se reprend en trois temps. »…
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