Après les reculs de la loi Grenelle II, le rabotage des dispositifs fiscaux en faveur de l’efficacité énergétique, la paralysie des filières industrielles vertes - en particulier des énergies renouvelables- , et les coupes sombres qui se profilent dans le budget du ministère de l’Ecologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, c’est désormais le dispositif bonus/malus qui est dans le viseur du gouvernement.
Victime de son succès ?
On aurait envie d’entendre la même critique quand a été annoncé le montant d’impôts restitués au titre du bouclier fiscal !
La restriction du bonus/malus est un très mauvais coup porté au secteur automobile qui n’est toujours pas sorti de la crise, et avait déjà souffert de la fin de la prime à la casse.
C’est surtout une mauvaise nouvelle pour la poursuite de la transformation du parc automobile du pays et la transition écologique de nos modes de déplacements moins polluants.
Une économie budgétaire qui se paiera d’une lourde facture en CO2 !
Communiqué du parti socialiste
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