Sarkozy ne change pas. Et c’est pathétique !

« Des millions de Français sont dans la rue. Sarkozy ne se sent pas foutu? Au contraire: au même moment, il se pavane dans les rues de New York, chemise ouverte, chaîne en or qui brille, au bras de Carla.
Du vrai foutage de g… Du vrai bling-bling aussi. Preuve qu'il n'a pas changé. Et qu'il ne changera jamais.

La semaine dernière, Nicolas Sarkozy avait réussi le tour de force de « privatiser » le sommet de l’Union Européenne pour le transformer, à son seul profit, en une réunion sur les Roms. Les représentants des membres de l’Union étaient censés parler relance économique, politique monétaire, préparation des futurs G20 et G8… Mais Nicolas Sarkozy, lui, voulait qu’on parle des Roms. Ça l’arrangeait. Alors, on parla des Roms. La crise, la Chine, l’emploi, attendraient…

Rebelote cette semaine à New-York pour le sommet des Objectifs du millénaire pour le développement, organisé par les Nations Unies. De quoi nous parle le chef de l’Etat ?

D’une hypothétique taxe sur les transactions financières, certes. De l’augmentation de la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le Sida, d’accord. Mais surtout de sa vie de famille.

Il faut lire cette semaine Paris-Match, le journal officiel de la vie privée de notre bon Président. On y apprend qu’à l’occasion de ce voyage, il a retrouvé son fils Louis qui vit avec sa mère Cécilia, à New-York. Qu’avec Carla, il a dîné en compagnie de Cécilia et de son mari, Richard Attias. Un dîner « organisé par la première dame » qui « a parachevé la recomposition familiale ». Franchement, qu’est-ce qu’on en a à faire de « la recomposition familiale » de la tribu Sarkozy ?

Des millions de personnes défilent, en France, contre sa réforme des retraites. La crise a détruit, en moins de temps qu’il n’en a fallu aux banquiers pour reconstituer leur tas d’or, des centaines de milliers d’emplois. L’image de la France, et surtout de notre Président, est ridiculisée dans le monde entier. L’Elysée est englué dans l’affaire Woerth-Bettencourt.

Et que fait savoir le monarque à ses sujets ? Qu’il est bien arrivé à New York, « main dans la main » avec Carla. Qu’il est « allé déjeuner à l’Amaranth », un bistrot de la 62ème rue « réputé pour sa cuisine méditerranéenne »… »

A lire dans son intégralité et son contexte (marianne2.fr)