La Maison Mantin, patrimoine du Conseil général de l’Allier, va ouvrir ses portes le 31 octobre.
Outre qu’elle est le lieu privilégié cette année par le maire de Moulins pour jouer au boulet le long d’un câble, tout en se rêvant alpiniste, elle est une des marques d’une gestion d’une ville « à la chilienne » c'est-à-dire dans une logique néo-libérale, patiente et déterminée.
Dans un dernier bulletin municipal, la dissertation sur ce sujet est copieuse et on aurait presque l’impression que la rénovation et l’ouverture au public de la Maison Mantin est l’œuvre, malgré une précaution de principe, de la municipalité en place.
Non…Si la "Belle au bois dormant" se réveille après presque un siècle de sommeil, après plus de 3 ans de travaux et un investissement de 3,5 M€.,c’est grâce au Conseil Général de l’Allier, sous le présidence de Jean-Paul Dufrègne.
Un dossier mené avec efficacité par Roland Fleury, vice-président à la Culture.
Et pourtant, c’est bien à la ville de Moulins que Louis Mantin, voulant témoigner de la vie d'un bourgeois au XIXe siècle a légué sa villa et une partie de son contenu à la ville de Moulins, en 1905.
Mais la gestion de la ville de Moulins fait, depuis plusieurs années, la chasse aux services publics…Elle «externalise »!
Les crèches et le social aux associations…le musée et la Maison Mantin au Conseil général…Le marché couvert au privé…La bibliothèque à la Com d’aggglo… Les études aux cabinets parisiens…Les équipements sportifs dans le potage…
Et on en passe et des meilleures…Que vont devenir, demain, les parkings et les routes ?
Rendons à César ce qui revient à César…
Et rien à la ville de Moulins qui bientôt n’aura plus rien !
Il lui restera toujours le souvenir d’un faste passé et l’habitude de la grenouille…celle qui se fait plus grosse que le bœuf !
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