Alors que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) célèbre cette année son 65ème anniversaire, 925 milliards d'êtres humains souffrent toujours de la faim. Un enfant meurt toutes les six secondes à cause de problèmes liés à la malnutrition.
La Journée mondiale de l'alimentation (16 octobre) est l'occasion de rappeler l'urgence de mettre en oeuvre, dans les pays confrontés aux crises alimentaires, des dispositifs de lutte contre la pénurie et des programmes d'aide sociale.
Le Parti socialiste dénonce les spéculations sur les produits alimentaires et condamne les achats des terres cultivables des pays du Sud par les pays du Nord.
Ces comportements contribuent aux pénuries et à l'instabilité des prix des matières premières, dont les plus pauvres sont les victimes.
Il faut agir contre les politiques spéculatives et encourager les investissements dans l'agriculture maîtrisée par les populations. Les terres cultivables des pays les plus pauvres doivent être destinées prioritairement aux cultures permettant d’assurer l’autosuffisance alimentaire des peuples.
Il est temps d'élaborer de nouveaux mécanismes de régulation internationale et de nouvelles règles pour les échanges commerciaux et la coopération avec les pays du Sud. Les institutions financières et commerciales doivent être mises au service du développement.
Premier des objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000 par les Nations unies, la réduction du nombre de sous-alimentés de 20% à 10% de la population mondiale avant 2015 ne sera pas atteinte sans une véritable volonté politique.
Communiqué du parti socialiste
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