Monsieur Sarkozy était le 21 octobre en déplacement en Eure-et-Loir.
Officiellement, pour parler de ruralité. En réalité pour essayer de sauver la très contestée « réforme » territoriale qui organise la recentralisation et la régression.
Une fois encore, le chef de l’Etat a préféré les discours aux propositions concrètes.
Une fois encore, et comme pour la réforme des retraites, le Président a choisi l’intransigeance contre le dialogue et la concertation.
Une fois encore, Monsieur Sarkozy a fait le pari de l’illusion contre celui de l’action.
La réforme territoriale aura des conséquences catastrophiques pour le monde rural : dégradation des services publics faute de ressources pour les collectivités ; abandon de projets en raison de la limitation drastique des cofinancements ; augmentation des impôts sur les ménages en compensation de la suppression de la taxe professionnelle, ; baisse des subventions aux associations notamment sportives et culturelles ; affaiblissement de la représentation démocratique des citoyens dans les départements et les régions avec la création du conseiller territorial.
Les citoyens, comme les élus, sont conscients des risques véhiculés par une contre-réforme qui avait suscité l’hostilité jusque dans les rangs de la majorité, et dont le sort ne sera finalement scellé que le 3 novembre, lors d’une Commission Mixte Paritaire, chargée d’élaborer une version commune au Sénat et à l’Assemblée.
Le Parti Socialiste redit sa ferme opposition à la contre-réforme territoriale de Monsieur Sarkozy, et s’engage, dès son retour aux responsabilités, à supprimer le conseiller territorial, à réformer la fiscalité locale pour réduire les inégalités territoriales et à élaborer un véritable acte III de la décentralisation.
Communiqué du parti socialiste
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