« Le conseil des prélèvements obligatoires a levé le voile sur les dérogations à l’impôt et aux cotisations sociales dont bénéficient les entreprises. La somme est considérable. Ces niches favorisent souvent des comportements dommageables pour la société.
Le rapport du conseil des prélèvements obligatoires (CPO ), organisme indépendant placé sous l'égide de la Cour des comptes, a recensé les dispositifs dérogatoires de toutes sortes dont peuvent bénéficier les entreprises en France. Il dénombre pas moins de 293 « dépenses fiscales », représentant 35 milliards d’euros, soit près de la moitié du coût des « niches fiscales » officielles (74,8 milliards). Il faut ajouter les niches fiscales « déclassées », c’est-à-dire considérée comme une modalité normale de l’impôt, depuis 2006, dont « le poids » s’élève à 71,3 milliards. Il faut aussi compter avec les niches « sociales », en fait des réductions de cotisations sociales (dont celles des médias…). Elles pèsent 66 milliards d’euros. Au total, on parvient à un chiffre proche…du déficit public !
Certes, mais les syndicalistes font remarquer que les « exo de charges » sont une véritable trappe à bas salaires qui maintiennent la France entière dans une politique de basse qualification, alors que nos concurrents performants (Allemagne, pays nordiques) ont fait le choix inverse, avec une certaine réussite. »…
A lire dans son intégralité et son contexte (marianne2.fr)
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