Le Parti socialiste tire la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur le financement du mouvement sportif français.
La réforme des collectivités territoriales interdira les financements croisés hors infrastructures. Or, ce sont ces modes de financement qui permettent de répondre aux besoins des associations et clubs sportifs et de compenser ainsi le désengagement de l’Etat et l’abandon d’une véritable politique nationale publique du sport.
Aujourd’hui, les collectivités territoriales financent jusqu’à 90 % du sport palliant ainsi une diminution constante des budgets nationaux notamment depuis 2007. Demain, c’est donc tout le sport amateur et professionnel qui sera touché de plein fouet par ces dispositions législatives.
Le président du mouvement olympique français, Denis Masséglia, s’est également inquiété des conséquences dangereuses de cette réforme territoriale sur le financement du sport.
Le Parti socialiste appelle le gouvernement à revenir à la raison. On ne peut pas se permettre d’abandonner le sport, ses 15 millions de licenciés, ses 4 millions de bénévoles, la réalité économique qu’il représente et son rôle positif pour la cohésion sociale.
communiqué du parti socialiste
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