Les psychiatres hospitaliers ont été en grève mardi 28 septembre, en réaction à la politique de santé mentale du gouvernement.
Contrairement aux engagements pris, la loi hôpital-patients-santé-territoires ne permet pas la prise en compte de la spécificité de la psychiatrie.
Le renforcement des pouvoirs administratifs, motivé par une logique gestionnaire et financière, au détriment des avis du corps médical, pèse directement sur la prise en charge des patients.
Et il n'est pas acceptable que la politique de santé mentale soit approchée de manière principalement sécuritaire, au détriment de la préoccupation de prévention et d'organisation des soins.
Le Parti socialiste appelle à la remise à plat du projet de loi sur les soins sans consentement, qui, en l'absence de tout projet global et cohérent de prise en charge des malades, compromet la capacité d'apporter les soins requis aux personnes concernées, au nom d'une vision purement sécuritaire des enjeux.
communiqué du parti socialiste
Commentaires