Alors que l’équipementier automobile américain Molex avait refusé de financer le plan social de son usine française fermée en 2009, en se déchargeant sur les collectivités territoriales, il a fait état de bénéfices "records" au troisième trimestre et a augmenté de 14,8% le dividende versé à ses actionnaires.
Face à ces pratiques scandaleuses, la seule réaction du Ministre de l’industrie est d’appeler les constructeurs français à ne plus avoir le moindre échange commercial avec l’équipementier américain.
Une fois de plus, le gouvernement se contente d’effets d’annonce et aucune véritable mesure ne va être prise.
Depuis le début de la crise, le Parti socialiste a proposé des mesures précises pour protéger les salariés des licenciements abusifs et des restructurations sans véritable justification économique, et favoriser la reconversion des employés et des sites industriels : l’augmentation du coût des licenciements économiques dans les entreprises florissantes et le remboursement préalable des aides publiques perçues au cours des cinq dernières années.
La grande majorité des entreprises et des entrepreneurs sont soucieux du bien de leur entreprise et de leurs salariés.
Mais dans les cas de pratiques manifestement contraires à l’intérêt même de l’entreprise, menaçant volontairement sa pérennité, nous donnerons la possibilité aux salariés, en amont des licenciements, de saisir le Tribunal de grande instance afin de prendre les mesures nécessaires, y compris la mise sous tutelle judiciaire, le temps utile pour faire cesser ces pratiques.
Communiqué du parti socialiste
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