Rétro commissions, intermédiaires, comptes de campagnes, rivalités politiques... Comment une vente de sous-marins au Pakistan est devenue une possible affaire d'Etat.
Un attentat terroriste, deux enquêtes judiciaires, deux Présidents et deux Premiers ministres cités, des intermédiaires et des structures financières opaques... L’affaire Karachi est devenue une affaire d’Etat au fil de quinze ans de non-dits.
Pour mieux la comprendre, Slate.fr (Jean-Marie Pottier, Bastien Bonnefous et Grégoire Fleurot) répond à dix grandes questions du dossier.
1. En quoi consistait le contrat signé entre la France et le Pakistan?
2. Qu’est-ce qu’une commission et une rétro commission?
3. Que s’est-il passé à Karachi le 8 mai 2002?
4. Comment est-on passé de la piste al-Qaida à la piste politico financière?
5. Y a-t-il un lien entre l’arrêt du versement des commissions et l’attentat?
6. Quels sont les politiques cités dans le dossier et quelle est leur défense?
(Balladur, Sarkozy, Léotard, Renaud Donnedieu de Vabres, Chirac et ses ministres, à gauche)
7. Quelle est la part des rivalités politiques dans l’affaire?
8. Comment ont été contrôlés les comptes de campagne de Balladur en 1995?
9. De quelles options le gouvernement dispose-t-il pour faire éclaircir l'affaire?
(Déclassifier des documents, Demander l’ouverture des archives du Conseil constitutionnel sur les comptes de campagne de 1995, Permettre la création d’une nouvelle mission d’information, Permettre la création d’une commission d’enquête parlementaire)
10. Quelles sont les éventuelles suites pénales?
Pour lire les réponses proposées.
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