Ce samedi 11 décembre, les 200 pays réunis lors de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques à Cancun se sont accordés sur un paquet de mesures sectorielles mais n’ont pas conclu d’accord global contraignant.
Toutes les avancées sont bonnes à prendre, notamment sur des mesures techniques : mécanisme sur les transferts technologiques ; mécanisme dit « Redd+ » sur la protection des forêts, de la biodiversité et les droits des peuples autochtones ; Comité pour l’adaptation, qui renforce la coopération internationale ; création du Fonds qui permettra aux pays en développement d’avancer dans l'adaptation au changement climatique, même si la question du financement n’est pas du tout réglée.
Mais aucun accord global contraignant n’a pu être obtenu sur la réduction des émissions de CO2. Les négociations sur l’avenir du protocole de Kyoto sont repoussées à l’année prochaine.
Le monde reste donc sur sa faim devant cette absence de prise de conscience face à l’urgence climatique.
Certes, comme l’a résumé le ministre de l’environnement indien lors de la clôture, Cancun a restauré la confiance dans le multilatéralisme. Mais les peuples attendent des responsables politiques une volonté beaucoup plus forte.
Le Parti socialiste appelle chacun, et d’abord l’Union européenne, à agir de manière forte pour rendre possible un accord global sur la climat lors de la conférence de Johannesburg.
Communiqué du parti socialiste
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