Le quota de pêche 2011 pour le thon rouge, décidé lors de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique), de 12.900 tonnes représente un quasi statu quo.
L’Union Européenne, poussée par la France, a donc obtenu satisfaction.
Malheureusement, ce taux, selon les scientifiques de la CICTA, ne laisse que 30 % de chance au stock de thon rouge d’atteindre un niveau durable de population d’ici à 2020, alors même que la directive européenne sur la stratégie marine demande cette restauration.
La position française trahit frontalement les engagements officiels pris à Nagoya sur la protection des écosystèmes et sur l’exploitation durable de tous les stocks de poissons d’ici à 2020.
L’inscription des zones de reproduction du thon rouge dans les réserves et aires marines protégées et l’arrêt de la pêche industrielle que pratiquent les thoniers-senneurs ont été balayés des discussions sans aucun débat.
Il s’agit pourtant de deux mesures essentielles à la préservation de la ressource !
La position française, défendue par Bruno Lemaire, est profondément erronée. Non seulement elle est très dangereuse pour la ressource, mais en plus, en défendant la pêche industrielle, elle promeut un modèle de pêche qui ne crée que peu d’emplois.
Le Parti socialiste rappelle que le modèle de la pêche artisanale doit au contraire être préservé et soutenu. Il est le seul à assurer la durabilité sociale, économique et écologique de la pêche au thon rouge et de la pêche en général.
communiqué du parti socialiste
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