L'Assemblée générale de l’ONU, a décidé, le 20 décembre dernier de la création en 2011 de l’IPBES (Plate‐forme scientifique intergouvernementale sur la biodiversité et les services éco systémiques), qui a vocation à être, à la biodiversité, ce que le GIEC est au climat.
Le Parti socialiste salue cette décision de l’ONU. L'année internationale de la biodiversité s'achève. Et, le succès de la conférence de Nagoya, comme la création de l'IPBES, témoignent d'une prise de conscience et d'une volonté d'agir à la hauteur des enjeux : les scientifiques estiment, en effet, que nous sommes à la veille de la sixième grande vague d'extinction de notre histoire.
Nous avions besoin d'un lieu confrontation et de mises en commun des travaux des scientifiques, leur donnant l'autorité pour interpeller les pouvoirs publics.
L’IPBES peut être un outil majeur pour la sensibilisation des décideurs politiques et du grand public aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques liés à la préservation de la biodiversité.
La France doit s'investir, avec les autres nations, pour que l’IPBES ait les moyens de ses ambitions.
Cela implique notamment que sa gouvernance, son financement et ses modes opératoires soient rapidement définis.
Communiqué du parti socialiste
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