Le centenaire du Code du travail, institué par la loi du 28 décembre 1910, est l’occasion pour le Parti Socialiste de rappeler le caractère primordial de ce recueil de textes, qui régit la vie de plus de 17 millions de salariés.
Fruit des luttes ouvrières des XIXe et XXe siècle, ce droit quotidien, protecteur, est plus que jamais essentiel, alors que les conditions de travail se dégradent, que la souffrance comme la violence au travail explosent. De trop nombreux drames sont venus le rappeler cette année encore.
Pourtant, la droite n’a de cesse de mettre à mal le Code du travail, et multiplie les attaques à son encontre. Il a ainsi déjà été largement affaibli par la recodification menée entre février 2005 et mai 2008 sous couvert de « simplification », par la loi TEPA, qui vide de sa substance toute référence à une durée légale du travail, par la réduction des moyens de contrôles de l’inspection du travail et par les attaques contre la représentation syndicale en entreprise.
A l’unisson des exigences du Medef (dont la Présidente avait déclaré en janvier 2005 « la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail »), le gouvernement cherche aujourd’hui à lui porter un coup fatal en instituant une nouvelle mission d’étude pour le début d’année prochaine, devant se prononcer sur une nouvelle « simplification ».
Le Parti Socialiste refuse cette régression qui représente une négation de l’Etat de droit dans l’entreprise. Les Français ont besoin de plus de protection au travail, ce qui nécessite un Code du travail fort et un corps d’inspection capable de le faire respecter.
Communiqué du parti socialiste
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