Après les attaques de nombreux responsables de droite contre les 35 heures, ce sont maintenant les fonctionnaires qui sont la cible de M. Jacob.
Dans un cas comme dans l’autre, la volonté de la droite est la même : précariser davantage les Français et attaquer l’ensemble des protections ou des droits dont ils bénéficient. Avec toujours le même sous-entendu mensonger : les Français ne travailleraient pas assez !
Les propos de M. Jacob sont par ailleurs déconnectés de la réalité. Sans doute oublie‐t‐il qu’il y a déjà quelque 870 000 contractuels dans la fonction publique, dont la situation est souvent précaire. Et que le licenciement d’un fonctionnaire est possible, dans des conditions qui ont été facilitées l’an dernier.
M. Jacob oublie également que la principale source de gaspillages aujourd’hui, c’est une réforme de l’Etat mal conduite, anarchique, coûteuse, qui désorganise les services, abaisse la qualité du service rendu à la population et dégrade les conditions de travail des agents.
Ainsi, plutôt que d’attaquer les fonctionnaires qui comme l’ensemble des Français sont les victimes des politiques dangereuses du gouvernement, M. Jacob ferait mieux de s’interroger sur la responsabilité de son gouvernement dans la crise que touche de nombreux services publics dans notre pays.
A moins que l’objectif poursuivi par ce gouvernement soit de précariser les fonctionnaires pour mieux les contrôler !
Le Parti Socialiste propose une réforme de la fonction publique fondée sur le respect et la valorisation des carrières, la mobilité et la formation, l'évaluation et l'efficacité, notamment par des redéploiements géographiques et selon les besoins, des moyens.
Communiqué du parti socialiste
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