L'Assemblée a adopté le principe d'une "clause de conscience" pour les soignants et les chercheurs amenés à travailler sur les embryons et cellules souches, mais n'a pas retouché en commission au principe d'interdiction de la recherche, sauf dérogations expresses.
"Aucun chercheur, aucun ingénieur, technicien ou auxiliaire de recherche quel qu'il soit, aucun médecin ou auxiliaire médical n'est tenu de participer à quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons humains ou des cellules souches embryonnaires autorisées", indique le texte de cet amendement UMP/NC adopté dans la nuit de mercredi à jeudi par la commission spéciale de révision des lois de bioéthique à l'Assemblée.
Les auteurs de l'amendement ajoutent qu'il s'agit là d'une "nécessaire évidence".
Par ailleurs, comme le prévoyait le projet de loi préparé par Roselyne Bachelot, le principe d'interdiction de recherche sur les cellules souches a été maintenu, avec un régime d'autorisation à titre dérogatoire mais sans limitation de durée.
Source : afp
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