En publiant hier leurs résultats, Crédit Agricole et Crédit Mutuel-CIC ont confirmé que les principales banques françaises avaient effacé les stigmates de la crise. En 2010, les cinq plus grands réseaux de l'Hexagone ont cumulé 21 milliards d'euros de bénéfices, un niveau comparable à celui de 2007. Ces bonnes performances, largement liées à une division par près de deux des niveaux de provisions pour risque, leur ont permis de renforcer leurs fonds propres. Toutes se disent désormais en mesure de respecter les nouvelles exigences prudentielles de Bâle III sans recourir aux marchés. Elles doivent maintenant faire face au défi de la liquidité. Forcées d'accumuler plus de dépôts pour assurer un même niveau de prêts, elles réfléchissent aux moyens de maintenir leur rentabilité.
Source : Les échos
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