Le président socialiste de la commission sur la bioéthique Alain Claeys a dénoncé vendredi 11 février, "un pas en arrière considérable", après le maintien par l'Assemblée nationale du statu quo sur la recherche sur l'embryon, interdite sauf dérogations.
"C'est avec un goût assez amer que l'on ressort de ces débats", a déclaré M. Claeys à l'AFP.
"Il y a eu une avancée" sur l'implantation post-mortem de l'embryon, a-t-il indiqué. "Quant au reste, j'ai le sentiment qu'on régresse par rapport à 2004 et que les positions les plus radicales sont plus affirmées aujourd'hui qu'hier", a-t-il ajouté.
"C'est très décevant pour la recherche", a déclaré M. Claeys, pour qui "la recherche est la voûte de tout".
"A partir du moment où il n'y a plus de recherche sur les cellules souches embryonnaires, la procréation médicalement assistée tombe, le diagnostic préimplantatoire, le bébé du double espoir, tout cela tombe", a-t-il ajouté.
"Comme c'est une loi qui ne va plus être renouvelée tous les cinq ans, c'est une énorme occasion manquée et c'est un très mauvais message donné aux chercheurs et aux malades", a estimé M. Claeys.
Source : afp
Commentaires