La ministre de l'Ecologie a installé l'Observatoire de la précarité énergétique. Il devra évaluer le phénomène et proposer des pistes de prévention.
Nathalie Kosciusko-Morizet, lors d'une conférence de presse consacrée à la fibre optique le 7 avril 2009.
Un Français sur dix, soit 6,5 millions, "a souffert du froid en janvier car mal chauffé", a assuré mardi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet à l'occasion de l'installation de l'Observatoire de la précarité énergétique. "Il faut agir sur les causes de la précarité" pour mieux aider les 3,4 millions de ménages qui consacrent plus de 10% de leurs ressources à leurs factures d'énergie, a affirmé Mme Kosciusko-Morizet lors d'une conférence de presse.
Cet Observatoire de la précarité énergétique, crée un an après un rapport sur le sujet, aura pour but
principal de "mesurer l'évolution de ce phénomène et identifier les zones les plus concernées". Présidé par Jérôme Vignon, par ailleurs président de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Opes), il devra également "assurer le suivi des aides financières publiques et privées apportées aux ménages précaires".
L'association CLCV a estimé, dans un communiqué, que "les consommateurs n'ont pas besoin d'un énième observatoire mesurant des phénomènes de précarité, mais de moyens concrets pour les prévenir". La CLCV réclame notamment, plutôt que de "multiplier les tarifs sociaux", la création "d'un dispositif global de solvabilisation des ménages, qui s'appliquerait à l'ensemble des services essentiels (eau, électricité, gaz, internet)". "Ce dispositif unique se substituerait à l'ensemble des tarifs sociaux existants, ce qui simplifierait les choses et pourrait être moins onéreux à financer", affirme la CLCV.
Source : L’express
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