C’est le cri des manifestants qui a accueilli l’arrivée de Marine Le Pen, lors d'une visite éclaire à Lampedusa, l'île italienne qui a recueilli des milliers de réfugiés depuis le début des insurrections en Libye et en Tunisie.
Dans ce rassemblement à l'appel d'une association de Lampedusa, Askavusa, un slogan en français "solidarité avec les sans-papiers" côtoyait des banderoles en italien proclamant "les racistes dehors", "Lampedusa n'est pas raciste" et "le monde est en couleurs, faites-vous en une raison".
La présidente du Front national (FN) effectue cette visite très médiatisée de trois heures avec le vice-président du FN, Louis Aliot, et du député européen italien de la Ligue du nord (parti anti-immigrés), Mario Borghezio pour "attirer l'attention" sur l'afflux de clandestins en provenance d'Afrique du Nord qui, selon elle, pourraient "demain se compter en centaines de milliers".
Elle s'est rendue dans le centre de réfugiés installé sur l'île, dans un cortège de véhicules des carabiniers se frayant un chemin parmi une quarantaine de journalistes.
Marine Le Pen avait également apporté son soutien à l'élu, qui fait l'objet d'une enquête pour incitation à la haine raciale, "pour avoir adopté un décret interdisant la mendicité et les comportements contraires aux convenances, ainsi que l'utilisation des lieux publics pour y camper".
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