La décision de la ministre de l'Ecologie et des Transports vient d'être annoncée au journal officiel.
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement et Thierry Mariani secrétaire d’État chargé des transports, ont décidé de recourir à la mise en concession de la RCEA sur plusieurs sections.
"Le principe de l'accélération de la mise à 2x 2 voies de la RCEA dans l'Allier et en Saône-et-Loire sur ses sections Montmarault-Paray-le-Monial, Paray-le-Monial-Ciry-le-Noble et Paray-le-Monial-Mâcon, par mise en concession autoroutière, est retenu. Les études préalables à la déclaration d'utilité publique seront menées en ce sens".
Il reste à régler le déplacement des locaux et à déterminer le nombre de péages.
Si les Ministres en charge du dossier ont demandé une étude sur l'utilisation de l'infrastructure pour les habitants des départements de l’Allier et de la Sâone et Loire, rien est encore décidé.
Le nombre et la localisation des barrières de péage et des échangeurs ou encore les modalités de tarification avec le recours au péage ouvert et la possibilité d'introduire une franchise kilométrique sont en discussion.
Le projet devra intégrer : des modalités de préservation ou de protection des milieux naturels et des espèces, et notamment les mesures nécessaires pour éviter, réduire et, le cas échéant, compenser les atteintes aux continuités écologiques ; des modalités de préservation et de valorisation des paysages ainsi que d'intégration paysagère du projet ; des modalités de préservation ou de protection de l'eau et des milieux aquatiques (qualité des eaux, transparence hydraulique...) ; des modalités de limitation des nuisances sonores engendrées par l'aménagement afin de respecter les seuils réglementaires ; un bilan des émissions de gaz à effet de serre".
"Un comité de suivi du projet sera mis en place sous l'égide du préfet de la région Auvergne, désigné préfet coordonnateur du projet. Ce comité de suivi associera les services de l'Etat, les représentants des collectivités territoriales concernées, les représentants du milieu économique, notamment les agriculteurs, les représentants syndicaux, les associations, notamment de protection de l'environnement.
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