Le collectif de la Droite Populaire, regroupant une quarantaine de députés UMP avait organisé l'apéro "saucisson-vin rouge" pour leur première année d’existence. Le groupe se revendique comme "anarchistes de droite. Ils font de la "Nation" et la "laïcité" leurs valeurs et s’attache à des propositions telles la déchéance de nationalité, la limitation de l’immigration, développe l’idée du débat sur l’islam... Le conseil constitutionnel fait encore barrage à leurs propositions.
Il est vrai que leurs idées sont loin d’appliquer les valeurs de la république et prône plus le rejet la stigmatisation et la haine.
Beaucoup les accusent de reprendre les idées de l’extrême droite actuelle et passée.
Interrogés sur le sens de l'appel à un apéritif "saucisson, vin rouge", renvoyant aux fameux "apéros saucisson, pinard" des groupes d'extrême droite Riposte Laïque et Bloc identitaire, les députés ont réfuté "toute provocation". "Ca fait vingt-cinq siècles qu'il y a du vin en France! On ne va pas empêcher les gens de boire un coup de rouge, c'est aberrant, c'est du terrorisme intellectuel !", s'est exclamé Jacques Myard, qui se veut le chantre de la laïcité. La ressemblance à l’événement est pourtant évidente et les employés par les élus de la droite populaire peu convaincants.
Ils ont été interpellés par une poignée d'assistants parlementaires de l'Union syndicale des collaborateurs parlementaires (USCP-UNSA Assemblée nationale), qui ont brandi le premier article de la Constitution, pour "rappeler que la France est une République".
Des assistants parlementaires proches du groupe socialiste sont venus manifester au début de la conférence de presse. "Cet apéro 'franchouillard' n'a d'autre objectif réel que d'exclure, symboliquement, les musulmans de la collectivité nationale. Ces comportements sont inadmissibles dans une enceinte telle que l'Assemblée nationale dont l'essence même est la représentation de la société dans toutes ses composantes", pouvait-on lire sur un de leurs tracts.
SOS-Racisme a jugé "assez pathétique de voir des représentants de la République (...) se comporter en suiveurs de quelques groupuscules fascisants". Les députés présents ont rendu un hommage appuyé à Claude Guéant, qui "(leur) va très bien comme ministre de l'Intérieur", selon l'un d'eux, Lionnel Luca.
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