"Je veux que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine".
La citation que rappelle le Nouvel Observateur est issue d’un discours du candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy.
Aujourd’hui, ils sont encore des centaines de familles à dormir dans la rue, à se réfugier dans tous les endroits possibles ou à lancer des appels désespérés au SAMU social. Mais le SAMU ne peut pas répondre faute de moyens. Il y a quelques jours l’annonce de la diminution des subventions au SAMU social a retenti comme un autre coup de poignard dans le dos. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, démissionne après 18 ans de service.
Où sont vos promesses ? Lance le quotidien.
« Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d'euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d'hôtels pour les remplacer par "des places de logements". Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ?
Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d'hébergement d'urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d'abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d'hommes et de femmes. N'attendez pas l'échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses. »
Comment peut-on appeler à la solidarité si on ne respecte pas sa parole.
Source : Nouvel observateur
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