Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés PS, a jugé mardi que Nicolas Sarkozy était "mal placé pour parler de prise en otage par les partis politiques" à propos de la primaire socialiste, "lui qui a caporalisé les institutions".
"Les propos de Nicolas Sarkozy révèlent une grande fébrilité, une inquiétude aussi (...). Le minimum serait de reconnaître le succès de la primaire où l'on redonne la parole aux citoyens", a déclaré M. Ayrault devant la presse.
"Il est d'autant plus paradoxal que ce soit Sarkozy qui fasse la leçon alors que lui-même sera désigné par l'appareil d'un parti politique. Celui qui, depuis cinq ans, a caporalisé les institutions, marginalisé les contre-pouvoirs, est mal placé pour parler de prise en otage par les partis politiques", a ajouté le député-maire de Nantes.
Nicolas Sarkozy a critiqué la primaire PS mardi devant des responsables de sa majorité, laissant entendre qu'elle était contraire à l'esprit de la Ve République, qui prévoit une élection présidentielle "à deux tours, pas à quatre", selon l'un des responsables UMP.
Source : Afp
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