Erreurs, infractions et délits chez Dexia sont consignés précisément dans des rapports des inspecteurs de l’Autorité de Contrôle Prudentiels (ACP) depuis plusieurs années.
Ces éléments ne pouvaient être ignorés ni du Gouverneur de la Banque de France, dirigeant de l’ACP, ni de Madame Lagarde, Ministre d’un Etat présent au Conseil d’Administration de Dexia.
Il leur incombait d’en tirer les conclusions, de mettre sous surveillance immédiate et quotidienne la liquidité de Dexia, plutôt que d’attendre de devoir en catastrophe démanteler Dexia au détriment des personnels, et peut-être de l’équilibre de la Caisse des Dépôts et des deniers publics.
Christian ECKERT et l’ensemble des députés socialistes veulent faire toute la lumière sur les graves dysfonctionnements qui apparaissent à tous les niveaux. Le Parlement et les Français doivent savoir :
• Pourquoi les dirigeant de Dexia ont-ils perçu des rémunérations extravagantes, y compris postérieurement à leur départ, après des rapports accablants sur leur gestion ?
• Pourquoi les rapports, nécessairement connus de La Banque de France et du Gouvernement, n’ont-ils pas été transmis aux autorités judiciaires et à l’Autorité des Marchés Financiers ?
• Pourquoi ne pas avoir constaté plus vite que les 3 Milliards d’argent public français injectés en 2008 et perdus depuis, n’évitaient pas les restructurations organisées aujourd’hui dans l’opacité et la précipitation ?
Christian ECKERT et le Groupe socialiste de l’Assemblée Nationale sont favorables à la construction d’une nouvelle structure publique pour organiser les prêts aux collectivités locales, ce qu’aurait du être et rester la mission essentielle de Dexia.
C’est possible autour de La Caisse des Dépôts et de La Banque Postale, à condition de ne pas plomber le nouvel organisme par les actifs douteux que traine encore Dexia.
Source : PS
Commentaires