Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale affirme jeudi sa solidarité avec le mouvement social de Mayotte et demande l'ouverture de "véritables négociations" sur le contrôle des marges de la grande distribution ainsi que sur le rehaussement des minima sociaux.
Le département de Mayotte est secoué depuis plus de trois semaines par un mouvement de protestation contre la vie chère.
"Comme en Guadeloupe il y a trois ans, le mouvement contre la vie chère à Mayotte témoigne de la dégradation des conditions de vie dans les territoires d’outremer. La flambée des produits de première nécessité, engendrée par le monopole de l’importation et de la distribution, accroît la précarité dune population déjà frappée par le chômage de masse et qui vit avec un revenu moyen de 310 euros", affirme le groupe dans un communiqué.
"Opposer la force publique à cette légitime revendication d’égalité, comme le fait le gouvernement, ne peut que conduire à l’affrontement et à la désespérance. Le devoir de l’état est d’écouter la population et les élus du territoire qui demandent l’ouverture de véritables négociations aussi bien sur le contrôle des marges de la grande distribution que sur le rehaussement des minima sociaux, 5 fois inférieurs à ceux de métropole", ajoutent les députés.
"Jusqu'où devront aller les habitants pour que le gouvernement daigne enfin les entendre?"
Le mouvement de protestation contre la vie chère secoue Mayotte depuis trois semaines alors qu'un gendarme, auteur d'un tir de flash-ball qui a provoqué la perte d'un œil d'un enfant, a été mis en examen.
Source : Afp
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