Depuis dimanche et l’annonce des résultats et notamment les chiffres de la participation aux primaires socialiste, beaucoup à droite ont vainement tenté de minimiser la réussite de ces primaires. Chacun y allant de sa petite phrase avec sa mauvaise fois la plus flagrante, Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, Valérie Pécresse. Nicolas Sarkozy lui-même s’en est mêlé. D’autre ont pourtant reconnu les faits.
François Fillon y voit "un processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les grandes élections", tout en précisant qu'il parlait de l'après-2012.
Bernard Accoyer, le président UMP de l'Assemblée nationale, estime que "le mécanisme des primaires finira par s'imposer en France".
La conclusion peut être donnée par Lionnel Luca, le député UMP des Alpes-Maritimes, figure du collectif de la Droite populaire : "Si les primaires de gauche foutent le bordel à droite, c'est un peu dommage. C'était pas prévu comme cela. On attendait le bordel à gauche et c'est le bordel à droite."
A gauche, le député PS Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande, a affirmé que "les divisions de la droite prouvent le succès de la primaire. C'est parce qu'elles menacent Nicolas Sarkozy que la droite perd son sang-froid".
"Quand j'entends certains à droite critiquer les primaires, Sarkozy et Copé, quand je vois d'autres, Fillon et Accoyer, dire que c'est une grande réussite, je constate que c'est un grand désarroi", a-t-il ajouté.
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