Après avoir promis, de façon tout à fait hypocrite, le gel des tarifs du gaz jusqu’à l’élection présidentielle, le Gouvernement est obligé une nouvelle fois de faire marche arrière et de valider une nouvelle hausse du prix du gaz à quelques jours de l’hiver et après une augmentation de 60 % du prix depuis la privatisation de GDF.
Résultat de sa volonté de ne plus assumer les conséquences de sa politique de privatisation et de libéralisation du marché de l’énergie, déjà actée lorsqu'il avait décidé de confier à Gdf Suez le soin de décider à sa place des hausses du tarifs du gaz en décembre 2009, le Gouvernement se cache maintenant derrière la décision du Conseil d’Etat et l’application mécanique d’une formule de calcul mal ficelée pour céder à la pression très forte des distributeurs et notamment Gdf Suez.
C’est une nouvelle fois la preuve que l’ouverture à la concurrence du secteur de l’énergie et la privatisation de GDF bénéficient principalement à ce dernier.
C'est surtout la preuve cruelle de la démission politique du Gouvernement sur la gestion des prix de l'énergie, qui est pourtant un bien essentiel devant relever du service public, vital pour les Français.
Le constat est amer pour les 4 millions de ménages d'ores et déjà en situation de précarité énergétique, qui une nouvelle fois vont subir une hausse conséquente en plein hiver.
Source : PS
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