La France compte désormais près de 8,5 millions de personnes en situation de pauvreté. Jamais, depuis 1945, la situation n’a été aussi alarmante. Depuis 5 ans, 500 000 personnes supplémentaires connaissent une extrême précarité. Personne n’échappe à cette dégradation, mais les premières victimes en sont les femmes seules, les personnes âgées et les jeunes, frappés par un taux de chômage sans précédent dans notre histoire. 2 millions d’enfants sont élevés dans des familles en situation de relégation sociale et ont pour seule perspective de recevoir la pauvreté en héritage. Ces données sont une tâche indélébile sur le bilan de Nicolas Sarkozy, qui s’était engagé à faire reculer la pauvreté de 30%. La guerre contre la pauvreté a été perdue, faute d’avoir été menée. Notre pays ne souffre pas d’un trop plein d’assistanat mais d’un trop peu d’assistance aux plus démunis.
La lutte contre la pauvreté passe d’abord par l’impulsion d’une politique globale de justice. La première protection contre la pauvreté, c’est l’emploi. Lutter contre la pauvreté, c’est aussi s’engager en faveur du pouvoir d’achat : le blocage du prix des carburants, la revalorisation de 25 % dès le mois de septembre 2012 de l'Allocation de rentrée scolaire, la généralisation du tiers payant, un million de logements mieux isolés chaque année pour mettre un terme à la précarité énergétique, …autant de mesures concrètes en faveur des Français. La lutte contre la pauvreté, c’est agir pour la formation de tous, c’est garantir l’accès aux soins de tous alors que les renoncements se multiplient en raison de l’envolée des coûts restant à la charge des patients.
Mais lutter contre la pauvreté appelle aussi une politique publique spécifique, dans laquelle l’Etat doit assumer ses responsabilités au lieu de se défausser sur les associations. La politique gouvernementale a montré le peu de déférence qu’elle vouait à la population en difficulté.
Le bilan du quinquennat restera marqué par les faveurs accordées aux plus riches. Ces derniers ne s’en sont pourtant pas montrer plus reconnaissant, continuant de vivre hors des frontières d’un pays qui leur a beaucoup donné. Ressente t-il de la honte face au public qui les adule dépense sans compter pour eux ? Non
Les quelques phrases que l’on peut entendre (je n’aime pas les Français…à sont tristes et pathétiques. Il ne faudra pas compter sur ces personnes dont la moralité questionne.
Non, la pauvreté n’est pas une fatalité. Lutter contre la pauvreté n’est pas seulement une exigence sociale, c’est aussi une exigence morale.
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