Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a indiqué que la création de 1.000 postes de professeurs dans le primaire à la prochaine rentrée se ferait dans une « dizaine de départements » et des territoires ruraux, où des élèves sont en difficulté.
Le primaire, c'est « là où tout se joue. C'est au début de la scolarité : la grande section, le CP, le CE1. C'est là qu'on va mettre 1.000 postes », a dit le ministre sur TF1, rappelant que le primaire était « la priorité du président de la République ».
« Dans le primaire, il y a des endroits qui sont plus défavorisés que d'autres. Il y a des départements où il y a plus d'élèves et moins de professeurs, et donc des taux d'encadrement plus faibles », a-t-il déclaré.
« Nous allons définir -et nous ouvrirons la concertation dès lundi (avec les syndicats) -des critères objectifs justes pour affecter ces postes, là où ils sont le plus nécessaire », a ajouté M. Peillon.
Les affectations se feront dans « une dizaine de départements, des territoires ruraux qui sont aujourd'hui en difficulté, des élèves qui sont eux-mêmes en difficulté et qui ont besoin d'être accompagnés ».
M. Peillon a déclaré que « 77.000 postes » avaient été supprimés depuis 2007 dans l'Education nationale et que 14.000 nouvelles suppressions de postes étaient prévues à la prochaine rentrée.
Créer 1.000 postes de professeurs dans le primaire dès septembre, « c'est le début d'un redressement, c'est presque une mesure de réparation », a dit M. Peillon.
Source : Les Échos
Commentaires