Le bureau de l'Assemblée nationale a été mis en place officiellement mercredi après-midi et comprend trois vice-présidents socialistes, deux UMP et un écologiste, selon un accord intervenu dans la matinée entre les présidents des groupes.
Pour le PS, il s'agit de Sandrine Mazetier (Paris), Laurence Dumont (Calvados) qui l'était déjà l'an dernier, et de Christophe Sirugue (Saône-et-Loire) qui sera remplacé à mi-législature par David Habib (Pyrénées-Atlantiques).
Pour l'UMP, Catherine Vautrin (Marne) et Marc Le Fur (Côtes d'Armor), déjà vice-présidents dans la précédente législature, ont été proposés suite à un vote interne au groupe UMP. EELV a décidé de proposer Denis Baupin (Paris).
Les trois questeurs, en charge de tenir les cordons de la bourse et de veiller à l'utilisation du budget de l'Assemblée, seront deux socialistes, Marie-Françoise Clergeau (Loire-Atlantique) et Bernard Roman (Nord), et un UMP, Philippe Briand (Indre-et-Loire), qui exerçait déjà cette fonction dans la précédente assemblée.
Les questeurs disposent d'appartements officiels dans l'enceinte du Palais-Bourbon.
Le bureau compte également 12 secrétaires.
Il s'agit de Gérard Charasse (Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste ; Allier), Dino Cinieri (UMP, Loire), Marc Dolez (Parti de Gauche, Nord), Paul Giacobbi (radical, républicain, démocrate et progressiste; Haute-Corse), Pascale Got (PS, Charente-Maritime), Arlette Grosskost (UMP, Haut-Rhin) Jean-Luc Laurent (Val-de-Marne, apparenté PS), Pierre Lequiller (UMP, Yvelines), Bernard Perrut (UMP, Rhône), Bérangère Poletti (UMP, Ardennes), Rudy Salles (Union des démocrates indépendants, Alpes-maritimes) et Gabriel Serville (Groupe gauche démocrate et républicaine; Guyane)
Le bureau est renouvelé chaque année et a une compétence sur l'organisation et le fonctionnement interne de l'Assemblée. C'est lui qui peut par exemple décider de sanctionner un député qui s'est mal comporté dans l'hémicycle.
Claude Bartolone (PS), le nouveau président de l'Assemblée élu mardi, a ainsi présidé sa première séance mercredi qui a duré... à peine 3 minutes.
Après avoir lu les noms des vice-présidents, questeurs et secrétaires du bureau, il a clos la session ordinaire 2011-2012.
Un décret du président de la République va intervenir pour l'ouverture de la session extraordinaire, qui doit durer jusque fin juillet.
Le prochain rendez-vous important à l'Assemblée est la déclaration de politique générale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 3 juillet, qui sera suivie d'un vote comme l'a annoncé mercredi Alain Vidalies, ministre chargé des Relations avec le Parlement.
Source : Afp
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