Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a fait part samedi de son "immense tristesse" et celui du Sénat Jean-Pierre Bel de sa "profonde émotion" à l'annonce du décès à 42 ans de Olivier Ferrand, tout nouveau député PS et patron du think tank Terra Nova.
"Aujourd'hui, l'Assemblée nationale est en deuil et pleure la disparition d'un tout jeune député, apprécié à la fois pour ses grandes qualités humaines et sa remarquable intelligence", a écrit dans un communiqué Claude Bartolone, évoquant "un véritable choc pour toutes celles et ceux qui l'aiment et le respectent".
"A sa famille, aux siens, j'adresse mes sincères condoléances et celles de l'Assemblée nationale", a conclu Claude Bartolone.
Dans un autre communiqué, Jean-Pierre Bel, président du Sénat, a aussi exprimé "sa profonde émotion".
Olivier Ferrand "a joué ces dernières années un rôle de premier plan. En animant les travaux d'un millier d'experts, qui ont contribué à nourrir la réflexion du Parti socialiste, il s'est inscrit dans la lignée de ces grands intellectuels qui ont su inspirer la gauche en traçant des perspectives innovantes et progressistes", poursuit-il.
Il a ajouté penser à ses proches, "en ces heures douloureuses".
Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes, a fait part de "sa douleur", "du choc" qu'il a éprouvé en apprenant le décès du jeune député, qui était aussi "un ami".
"A 42 ans, Olivier avait la vie devant lui. Il incarnait cette nouvelle génération d'élus socialistes qui voulaient servir le pays, le réconcilier avec lui-même et ses valeurs républicaines. Il en avait la fougue, l'enthousiasme, le caractère, mais aussi l'expérience", a écrit Bruno le Roux dans un communiqué.
"Il a constamment cherché à concilier ses engagements socialistes et européens (...) Olivier était aussi un homme d'une grande élégance morale et intellectuelle", a ajouté le président des députés PS.
Il a souligné que, "fondateur de Terra Nova, passionné par la compréhension de la société française et de ses évolutions", Olivier Ferrand "était convaincu que c'était par les idées que la gauche retrouverait la confiance des Français. Il en a défriché beaucoup qui sont au cœur du débat public et inspirent le projet politique des socialistes".
François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, a aussi rendu hommage, dans un communiqué, au talent du député. "Je perds aujourd'hui un ami, le Parlement perd un député brillant et les socialistes perdent un camarade engagé et fidèle".
Source : Afp
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