Jean-marc Ayrault s’est exprimé aujourd’hui, mercredi 7 novembre, après le conseil des ministres et devant les députés PS, pour expliquer son plan de compétitivité annoncé mardi.
Christian Eckert (PS), rapporteur général du budget, a estimé en sortant que le gouvernement s'était "montré ouvert" d'abord à "ce qu'on travaille sur le périmètre de la TVA" et "qu'on ne laisse pas dans les même lignes tous les produits et tous les services". Peut-être, a-t-il cité, "sur une partie du bâtiment, sur les transports, l'assainissement", il y aura des secteurs qui passeront de 7 % à 5 % et d'autres à 10 %. "Je pense aussi à un verdissement" de la fiscalité, a-t-il dit. "Sur le ciblage de la mesure évoqué par de nombreux collègues, c'est techniquement plus difficile, on peut jouer sur la taille de l'entreprise, a-t-il jugé. Toutes les pistes sont ouvertes."
La question des contreparties demandées aux entreprises a été très insistante lors de cette réunion. "Les réponses du Premier ministre ont été assez nettes. Il a fait part de sa volonté de laisser sa place au débat parlementaire pour définir les outils permettant de s'assurer que les aides qui sont accordées iront bien au développement de l'emploi et l'investissement en France", a expliqué un des porte-parole du PS, Thierry Mandon.
"Tout le monde a bien le sentiment qu'on joue une partie de la réussite du quinquennat sur la réussite de ce plan. Donc les rangs des socialistes seront soudés", a-t-il ajouté.
"Il y aura des contreparties, en terme de comportement fiscal des chefs d'entreprise, contreparties car il est logique dès lors qu'il y ait une réforme du marché du travail qui soit faite dans le consensus, c'est donnant-donnant, il y aura un comité de suivi", a déclaré Pierre Moscovici. "Ce n'est pas quelque chose qui est unilatéral", a-t-il ajouté.
Source AFP
Photo: Jean-Marc Ayrault entouré de P. Moscovici, M. Sapin, A. Montebourg, A. Vidalies
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