Le Ministre en charge des Transports, Frédéric Cuvillier qui souhaite rationnaliser le rail français a, le 30 octobre, confirmé la création d'un gestionnaire d'infrastructures unifié (GIU) réunissant Réseau Ferré de France (RFF), la direction de la circulation ferroviaire (DCF) et les cheminots de SNCF Infra qui sont chargés de l'entretien du réseau, soit 50.000 agents au total. Dans son rapport de mars dernier, l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf), qui s'était emparée du sujet de la gouvernance, recommandait notamment d'améliorer la situation du rail français en confortant la place du gestionnaire des infrastructures. L'intérêt de ce GIU, outre le fait qu'il prenne une forme publique, est qu'il sera rattaché à la SNCF. Aucune filialisation n'est donc en vue, ni de transformation de la SNCF en société anonyme. Une chose est sûre : l'ensemble formera un pôle public ferroviaire unifié. Quant à la dette de RFF,estimée à 40 milliards, elle ne serait pas transférée. "Il n'est pas question de la faire supporter par les collectivités ou les usagers", a rassuré Frédéric Cuvillier. Pour défendre sa réforme, le ministre s'est entouré de deux élus réputés pour leur maîtrise du dossier : l'ancien ministre socialiste Jean-Louis Bianco, qui "sera l'homme de dialogue de cette réforme", et le président de la région des Pays de la Loire Jacques Auxiette, qui "animera la réflexion sur la décentralisation que les opérateurs devront avoir avec les autorités organisatrices". lire l'article
Commentaires