Près d’un tiers des famille monoparentales vit sous le seuil de pauvreté (32,2%). C’est pourquoi, sur la base des décisions rendues lors du Comité Interministériel de lutte contre les exclusions (CILE), « il faut aller plus loin » pour limiter le nombre de pensions alimentaires impayées.
« Ces pensions aujourd'hui représentent près d’1/5ème du revenu des familles monoparentales les plus pauvres, et l'on sait depuis longtemps qu'une part trop importante d'entre elles ne sont pas versées » (N. Vallaud-Belkacem, 18/02/13). Les Caisses d'allocation familiales (CAF) peuvent engager des actions contre les débiteurs défaillants, mais « le taux de recouvrement global de ces créances n'est au plus que de 40% ». Bertrand Fragonard travaillera sur ce sujet et notamment sur la nécessaire revalorisation de l'allocation de soutien familial (ASF) versée à un parent isolé quand il ne peut compter sur une pension alimentaire.
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