Les pharmaciens français peuvent proposer les médicaments disponibles en libre accès dans les officines sur internet. Les médicaments qui nécessitent une ordonnance ainsi que ceux devant obligatoirement être placés derrière le comptoir du pharmacien en sont exclus. En théorie, la vente en ligne de médicaments est autorisée depuis le 1er janvier. Mais en pratique, il faudra encore attendre quelques semaines pour que les premiers sites soient opérationnels, car l'hostilité des pharmaciens reste forte. Selon un décret paru au Journal officiel, seuls les pharmaciens diplômés et possédant une officine sont autorisés à vendre des médicaments sur Internet.
Cette brèche dans le monopole des pharmaciens suscite déjà des appétits. Le groupe Leclerc réclame le droit de vendre des médicaments non remboursés dans ses magasins. Il explique que pour vendre de la parapharmacie, il a des pharmaciens dans son groupe. Ce sont "les laboratoires, qui ont exigé cela, finalement nous ont rendu service puisque nous garantissons tous les problèmes de santé". "A partir du moment où ils sont chez nous, nous ambitionnons de vendre des médicaments.", a-t-il indiqué.
M. Leclerc a affirmé que le groupe "va vendre moins cher, entre 25 et 30 % par rapport à un prix d'officine". "Aujourd'hui, il n'y a pas vraiment beaucoup de concurrence entre les officines [...] Donc, on va essayer de mettre un peu de concurrence dans ce secteur", a-t-il poursuivi.
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