Depuis lundi 18 mars, les entreprises de moins de 300 salariés peuvent bénéficier des aides attachées aux contrats de génération. De premières promesses d’embauche ont déjà pu être signées, avant même l’entrée en vigueur du dispositif.
Pour chaque binôme junior-senior, l'entreprise va recevoir 4000 euros par an, sur une durée maximum de trois ans. Ce dispositif peut être cumulé avec d'autres : associé à l'allégement de cotisations sur les bas salaires et au CICE, le contrat de génération permet d’alléger le coût d'un jeune embauché au SMIC à hauteur de 60% de son salaire brut. Sans compter, après le vote du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, une exonération provisoire de cotisations chômage patronales.
La bonne conditionnalité du dispositif a par ailleurs été assurée pour prévenir les effets d’aubaine : le licenciement d'un senior pendant la durée d'un contrat entraînera ainsi la perte de l'aide, même si le salarié n'est pas lui-même concerné par le contrat ; aucun licenciement économique ne pourra intervenir sur un poste de la même catégorie que celle du jeune embauché dans les 6 mois précédant son arrivée, ni aucun licenciement ou rupture conventionnelle sur le poste concerné, ...
Pour rappel, le contrat de génération avait fait l’objet d’un accord unanime des partenaires sociaux. Après une montée en charge progressive du contrat de génération la première année, environ 100 000 contrats de génération par an pourraient faire l'objet d'une aide pour un coût d’environ 900 M€ par an.
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