Le Premier ministre a appelé « les collectivités locales, les associations, le monde de l'économie sociale et solidaire et les entreprises à se mobiliser » en faveur de l’emploi, de même que l’Etat, et à se saisir des différents outils disponibles (PM, 26/03/13). « La bataille pour l’emploi est engagée plus que jamais. Et dans cette bataille, l’adversaire du gouvernement, c’est l’attentisme, c’est la résignation » (PM, 25/03/13).
La mobilisation pour l’emploi s’appuie notamment sur :
1/ La montée en puissance des emplois d’avenir, qui progresse (15 000 à la fin du mois de mars, y compris emplois d’avenir professeur) mais qu’il convient d’accélérer encore. Quand l’Etat apporte 75 % du financement pour les emplois d’avenir dans le secteur non marchand, il est inconcevable que le potentiel de ces jeunes ne soit pas utilisé. Il faut leur faire confiance. « J’en appelle aussi aux services de l’Etat, aux missions locales, à Pôle emploi et aux Cap emploi. Votre mobilisation est décisive sur les territoires pour aller présenter le dispositif aux employeurs » (PM, 25/03/13).
2/ Les contrats de génération, dont le dispositif a démarré il y a une semaine. Il est essentiel que les entreprises, notamment les petites s’emparent de cet outil pour recruter des jeunes en CDI, avec une aide à l’embauche qui peut atteindre jusqu’à 60% du salaire brut en combinant l’aide associée au contrat de génération avec le CICE et les allègements de cotisations sociales.
3/ La politique que le gouvernement met en oeuvre pour la compétitivité et par le dialogue social, car le redressement ne se fera pas sans dialogue social. L’adoption prochaine du projet de loi sur la sécurisation de l’emploi, transcrivant l’accord du 11 janvier, permettra d’ajouter de nouvelles armes pour la lutte contre le chômage.
4/ Un renforcement des moyens accordés à Pôle emploi avec la création de 2000 nouveaux postes en CDI. Ces postes renforcer les moyens de Pôle emploi. Ces moyens nouveaux devront permettre de répondre à la situation du chômage et à la nécessité de poursuivre un accompagnement individualisé des demandeurs d’emploi. Le financement est le fruit d’un effort partagé de l’Etat et de Pôle emploi. L’Etat s’engage donc à financer les 2/3 du besoin en 2013, soit 23 millions d’euros sur les 33 millions correspondants au coût en 2013. Pôle emploi finance le dernier 1/3 grâce à des économies internes. Sur 2014, ce financement sur la base d’un effort partagé sera poursuivi en année pleine. Ces nouveaux postes seront opérationnels dans les agences d’ici la rentrée de septembre. Ils viennent s’ajouter aux 2000 CDI supplémentaires décidés en juillet 2012, ainsi qu’au redéploiement des ressources internes de Pôle emploi vers l’accompagnement et le suivi des demandeurs d’emploi représentant 2000 équivalents temps plein : ce sont donc 6000 agents supplémentaires qui seront au contact direct avec les demandeurs d’emploi, en particulier les plus en difficultés. Le nombre de ces agents au contact direct passera ainsi de 29000 à 35000, soit un effort sans précédent de plus de + 20%.
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