Le Premier ministre, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, à rencontrer lundi 13 mai chaque organisation syndicale et chacune des organisations patronales afin de préparer la deuxième conférence sociale qui se tiendra au siège du Conseil économique et social et environnemental les 20 et 21 juin prochains.
Lors de ces échanges chacune des organisations a démontré sa volonté d’œuvrer au service d’un même défi, celui du redressement du pays.
Les discussions ont prioritairement portées sur la question de l’emploi. Cette deuxième conférence sociale du mois de juin prochain sera l’occasion de faire le bilan des mesures issues de la première conférence sociale : Les emplois d’avenir, les contrats de génération, la négociation sur la sécurisation de l’emploi, issue de la feuille de route de cette première conférence sociale, ainsi que le pacte pour la croissance, la compétitivité, et l’emploi qui avait fait l’objet de débats approfondis sur l’avenir de notre industrie. Mais cette seconde conférence sociale doit aussi nous permettre de nous projeter vers l’avenir et d’aborder les questions relatives à la relance de notre économie, à l’investissement ainsi qu’à la politique de l’emploi. La conférence sociale permettra également d’engager le chantier de la réforme de la formation professionnelle afin de l’orienter en priorité vers les publics qui en ont le plus besoin : les demandeurs d’emploi, les jeunes ainsi que les salariés les moins qualifiés.
Le deuxième grand chantier de cette conférence sociale sera celui de la préparation des filières d’avenir. Les partenaires sociaux seront amenés à réfléchir aux meilleurs moyens de soutenir ces filières et de préparer les jeunes et les salariés aux mutations que cela va créer.
Cette conférence sociale abordera également question des conditions de travail. Le Premier ministre a rappelé sa volonté de voir aboutir les négociations sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail afin qu’elles valident les avancées en cours. Cette deuxième conférence sociale sera amenée les questions non traitées par ces négociations qui sont liées aux conditions de travail, à la santé au travail ou encore aux risques psychosociaux.
Un autre grand sujet de cette conférence sociale sera l’avenir de notre système de protection sociale et notamment le chantier des retraites. Le Premier ministre a eu l’occasion de rappeler que le gouvernement ne souhaitait pas procéder dans la précipitation sur ce dossier. Il a rappelé que le gouvernement disposera en juin de scénarios sur la base d’un rapport présenté par la commission présidée par Madame Moreau et que la conférence sociale aura sur la table toutes les options possibles qui pourront faire l’objet d’échanges approfondis. S’engagera ensuite, avec le temps nécessaire, la discussion avec les partenaires sociaux.
Le Premier ministre a réaffirmé sa volonté de prendre ce problème à bras le corps et de le traiter avec une méthode qui est celle du dialogue social.
Enfin, à l’occasion de cette conférence sociale, une partie des travaux sera consacrée à l’avenir de nos services publics. Les services publics concourent à la solidarité entre les Français, à la solidarité territoriale. Mais afin de préserver le modèle du service public à la française, il faut savoir aussi, en l’évaluant, le réformer tout en sachant que les services publics participent à l’attractivité et à la compétitivité de notre pays.
Grace à l’action du gouvernement le dialogue social fait maintenant partie du paysage politique, économique et social de notre pays.
Pour réussir le redressement, lancé par le président de la République depuis son élection, il faut des réformes. Et pour que les réformes soient réussies, elles doivent être partagées. Cela passe nécessairement par le dialogue social.
Un an après la première conférence sociale, la méthode a porté ses fruits. Elle doit maintenant être perfectionnée : C’est la conviction que le Premier ministre a pu partager aujourd’hui avec les représentants des organisations syndicales et patronales qui partagent avec le gouvernement l’ambition du redressement du pays.
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