A l’occasion de son point presse conjoint avec M. Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger, le du président de la République a confirmé son attachement à la tenue d’élections au Mali à la fin du mois de juillet. « Ces élections doivent avoir lieu, pour le peuple malien lui-même, pour l’exemple que nous devons donner à toute l’Afrique, et pour la légitimité qui doit être celle des autorités maliennes, à l’issue de ces élections, pour poursuivre le dialogue politique » a-t-il précisé.
Le président a insisté sur la nécessité que ces élections se tiennent sur tout le territoire malien et qu’aucune fraction du Mali ne soit privée de la possibilité d’organiser le scrutin. La France et d’autres armées présentes, au titre de la MISMA, contribueront à faire en sorte que l’administration malienne civile puisse être installée, partout, pour l’organisation de ces élections.
S’agissant de l’opération de maintien de la paix, elle a été maintenant engagée mais elle ne se mettra en place qu’au mois de juillet, pour faire en sorte que les troupes africaines de la MISMA puissent y trouver pleinement leur place avec la France qui restera présente au Mali et autour du Mali. Ces raisons attestent que, non seulement, l’opération Serval a réussi militairement, mais qu’elle peut maintenant déboucher politiquement. « La démocratie, les élections, la sécurité, la qualité du développement…, tout cela contribue à lutter contre le terrorisme » a précisé le président.
Enfin, concernant le retrait des troupes, le président de la République a confirmé qu’il avait toujours été dit que la France garderait, à la fin de l’année, à peu près 1 000 soldats, parce qu’il en était fait la demande. La France n’a pas vocation à rester durablement au Mali. Rien ne serait fait sans l’autorisation et même la requête des autorités maliennes.
Il y aussi des présences qui sont hors du Mali et qui peuvent intervenir s’il devait y avoir des menées terroristes.
Commentaires