Les années UMP ont été des années de recul pour le volontarisme public. Depuis un an, nous inversons la tendance en réhabilitant le rôle de l’Etat et des pouvoirs publics.
Abaisser le déficit budgétaire. Alors que la dette publique atteignait 1800 milliards d’euros il y a un an (28 000 euros par Français), nous n’avions d’autre choix que de réduire le déficit. Ce déficit a été ramené à 4,8% en 2012 contre 6,7% en moyenne lors des trois dernières années de gouvernement UMP. Cet effort de redressement financier va se poursuivre en 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017 !
Abaisser les taux soumis à la France. Alors que l’UMP annonçait l’apocalypse financière en cas de victoire de la gauche, la politique crédible conduite par le gouvernement et notre stratégie européenne ont conduit à une baisse des taux de la dette française. Notre pays emprunte à moins de 2% à 10 ans et à des taux plus faibles encore pour les besoins de court terme.
Plafonner les revenus des cadres dirigeants. Oui, c’est possible. Dans la fonction publique, l’écart est limité de 1 à 20 depuis un décret de juillet 2012. Un projet de loi concernant le secteur privé sera prochainement présenté pour éviter les rémunérations indécentes.
Réussir la modernisation de l’action publique. L’UMP avait mis en place la RGPP qui reposait sur une logique purement comptable, conduisant à supprimer un fonctionnaire sur deux et à pénaliser financièrement les services publics qui se réorganisaient. Avec la modernisation de l’action publique, la gauche veut concilier efforts de gestion et amélioration du service public.
Moderniser les départements. Dernier foyer de résistance à la parité, les conseils départementaux seront dorénavant entièrement paritaires. Pour rendre leur action plus lisible et stabiliser leur gouvernance, ils seront renouvelés une fois tous les six ans et non plus par moitié tous les trois ans.
Sonner la mobilisation générale pour Marseille. Sécurité, développement économique, transports, réforme territoriale: Marseille fait face à d’importantes difficultés. Le 6 septembre, un comité interministériel exceptionnel s’est tenu pour mobiliser toutes les énergies et permettre à cette grande métropole méditerranéenne de prendre un nouvel élan.
Réussir le Grand Paris. Nicolas Sarkozy avait de grandes ambitions pour la région-capitale. Il était sûr de son fait mais avait simplement oublié de financer les projets négociés avec la région… C’est chose faite. 200 kilomètres de métro et 72 nouvelles gares vont donc voir le jour au cours des quinze prochaines années pour éviter la saturation de l’agglomération parisienne et désenclaver les territoires défavorisés.
Les 101 raisons de faire confiance à la Gauche ici
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