Jean-Marc Ayrault a expliqué mercredi, lors du débat à l'Assemblée Nationale sur la situation syrienne, que François Hollande avait fait le choix d'une "action légitime, collective et réfléchie".
Il a répété que cette action "devra être ferme et proportionnée", reprenant les mots du président Hollande, ajoutant qu'elle devra être aussi "ponctuelle" et "viser des objectifs significatifs, mais ciblés".
Les preuves apportée pour démontrer l'utilisation de l'arme chimique sont suffisemment accablante opour ne laisser aucun doute.
Il a réaffirmé que la France "n'agira pas seule car elle compte notamment sur le "soutien" des États-Unis, des européens et des "pays de la région, notamment au sein de la Ligue arabe", a ajouté le chef du gouvernement en ouverture du débat parlementaire.
Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, a rappelé que l’objectif de l’intervention était de "sanctionner l'emploi d'agents chimiques" contre les populations civiles par le régime syrien, "de rétablir l'interdiction d'emploi d'armes de destruction massive" et d'autre part de le dissuader de recommencer.
Cette réponse ne vise pas, selon lui, "à renverser le régime syrien, mais à changer la dynamique politique en mettant fin à cette logique d'impunité du régime aujourd'hui"
Jean Yves Le Drian a souligné que la mission des inspecteurs des Nations unies chargés d'enquêter sur le massacre du 21 août près de Damas "ne dira rien d'autre que c'est une action chimique". "Son mandat n'est pas de dire qui a ordonné, mais de constater qu'il y a eu une attaque chimique, ce que chacun admet aujourd'hui", a-t-il fait valoir.
En réponse aux orateurs qui s'étaient inquiétés de la sécurité des Français dans la région, il a indiqué que "des dispositions de sécurisation" des ressortissants français et des forces françaises sous mandat de l'ONU au sud-Liban avaient déjà été prises.
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