9 Md€ d’économies porteront sur les dépenses de l’Etat, des collectivités locales ainsi que des opérateurs et agences, et 6 Md€ sur le champ social. Sur les dépenses de l’Etat, cet effort portera à hauteur d’un tiers sur les moyens de fonctionnement, d’un tiers sur les moyens que l’Etat alloue à d’autres entités (collectivités territoriales, opérateurs) dans un souci d’effort juste et partagé et enfin d’un tiers sur les dépenses d’intervention et les investissements, dont la pertinence a été réexaminée :
- Plus de 3 Md€ d’économies sont ainsi réalisés sur les moyens de fonctionnement, du fait notamment de :
+ La réduction des effectifs de la fonction publique en 2014:
§ 13.123 emplois seront supprimés dans les secteurs qui ne concourent pas aux missions prioritaires. Cet effort concerne pour 7 881 postes le ministère de la Défense et pour 2 564 postes le ministère des
Finances.
§ 10 979 postes seront créés, dont 9 984 pour l'Éducation (éducation nationale et universités), 405 postes pour la police et la gendarmerie et 590 pour la justice.
+ La stabilité du point fonction publique ;
+ Le recentrage des enveloppes catégorielles allouées aux fonctionnaires sur les bas salaires ;
+ Une nouvelle économie de 5% sur les crédits de fonctionnement, prolongeant l’effort réalisé en 2013.
- Plus de 3 Md€ d’économies sont réalisés sur les concours aux autres entités :
+ Le PLF 2014 met en oeuvre le pacte de confiance et de responsabilité conclu avec les collectivités locales et procède ainsi à la diminution de 1,5 Md€ des concours de l’Etat aux collectivités, en concentrant l’effort sur le bloc communal qui dispose de plus de marges, comme la Cour des comptes l’a récemment souligné, et en accroissant la péréquation ;
+ Le PLF concrétise également des économies substantielles sur les opérateurs de l’Etat, avec une réduction moyenne de 4% des moyens qui leur sont alloués (hors Pôle emploi et universités). Cette évolution est différenciée selon les opérateurs et tient compte des gains de productivité réalisés par la rationalisation du paysage des opérateurs.
- Enfin, près de 3 Md€ d’économies portent sur les investissements et les politiques d’intervention. Il s’agit de :
+ Annuler ou reporter des grands projets annoncés mais non financés par le précédent gouvernement ;
+ Rationaliser nos interventions économiques ;
+ Cibler les aides pour plus d’efficacité, engageant ainsi des réformes structurelles qui monteront en puissance en 2015.
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