Les députés ont approuvé jeudi l'objectif d'une progression de 2,4% des dépenses de santé en 2014, la plus faible depuis 1998, lors de l'examen du projet de budget de la Sécu pour 2014.
Le montant des dépenses sera fixé à 179,2 milliards d'euros en 2014, ce qui représente un effort d'économies de 2,4 milliards d'euros par rapport à l'évolution spontanée des dépenses, selon Christian Paul (PS), le rapporteur pour la branche maladie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014.
Cet objectif, "ambitieux" selon le gouvernement, doit être atteint grâce au déploiement de la stratégie nationale de santé (développement de la chirurgie ambulatoire et de la télémédecine...) et à des actions de maîtrise des dépenses de médicaments notamment.
Le socialiste Olivier Véran, après avoir critiqué des mesures prises par la majorité précédente, comme les franchises médicales ou la convergence tarifaire entre les hôpitaux publics et privés, s'est dit "très fier que nous arrivions (à baisser le déficit) sans aucune mesure affectant les droits des usagers mais en proposant une efficience douce".L’opposition oubliant qu’elle porte la responsabilité d’une grosse partie des déficits a reproché à la majorité de "faire des fonds de tiroirs" .
L'exécutif entend ramener le déficit global du régime général de la Sécurité sociale (salariés du privé) et du fonds de solidarité vieillesse, de 16,2 milliards d'euros en 2013, à 12,8 milliards en 2014.
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