Après avoir lancé l'appel à projets "écoles connectées" à destination des fournisseurs d'accès internet (FAI), afin d'établir une "saine concurrence" sur le prix des offres de services, le programme de mise à disposition d'une connexion à un internet de qualité pour chaque école et établissement du second degré entame sa phase opérationnelle.
Sur 64.300 établissements publics ou privés, 16.000 ne disposent pas aujourd'hui d'un accès à un débit permettant de répondre aux usages numériques éducatifs. Aussi le gouvernement avait décidé, à la fin du mois de mars et sans attendre le déploiement des réseaux d'initiative publique à très haut débit, de lancer un programme d'amélioration de la qualité des accès. Après consultation des collectivités et des porteurs de SDAN (schémas directeurs territoriaux d'aménagement numérique), la mission Très Haut débit a identifié 9.000 établissements d'enseignement primaires et secondaires susceptibles de bénéficier du programme, dès la rentrée 2014.
Parallèlement les résultats de l'appel à projets, lancé il y a quelques semaines, étaient publiés. Après examen, 56 offres proposées par une quinzaine de FAI ont été labellisées. Le résultat semble intéressant puisque les offres en entrée de gamme pour une petite école vont se situer autour de 35 euros/mois (pour un débit de 16 Gbps et pour une consommation plafonnée à 10 Go par abonnement), soit près de 50% de moins que les solutions équivalentes proposées en entreprise.
Dans les prochaines semaines les FAI vont pouvoir démarcher les chefs d'établissement et les maires pour proposer leurs solutions. Elles seront assorties d'une aide à l'installation de la parabole et de l'équipement d'un montant de 400 euros par site.
Benoît Hamon, ministre de l'Education nationale, en déplacement dans l'Allier, a rappelé que l'opération visait la réduction de toutes les fractures "quels que soient le territoire, la commune et le milieu familial auxquels les élèves appartiennent". De son côté Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat en charge du numérique, a rappelé l'importance de répondre "aux besoins urgents des citoyens, dans l'attente de la généralisation du très haut débit".
Toutes les écoles ne seront pas automatiquement partantes. Aussi, certains responsables estimaient qu'une première vague de 3.000 établissements connectés constituerait un succès pour l'opération.
Source : localtis
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